Le compost améliore la structure du sol, augmente le pouvoir de rétention en eau du sol, apporte les éléments nutritifs nécessaires au développement des plantes et limite les maladies.
Il est préférable de ne pas l’utiliser pur. Le mélange idéal est 1/3 de compost pour de 2/3 de terre. Il existe différentes utilisations du produit selon son degré de maturité et les plantations concernées.
Le compost jeune (6 à 8 mois) convient à une utilisation grossière. Il peut être épandu en paillage au pied des arbres en toute saison et en couverture des sols à l’automne. Il permet de protéger la terre contre le soleil, la pluie et le vent, et de limiter la prolifération des mauvaises herbes.
Le compost mûr (10 à 12 mois) a un effet amendant et fertilisant. Il possède une structure grumeleuse comparable à du terreau et dégage une odeur agréable de sous-bois. Il s’utilise pour :
Incorporer le compost superficiellement aux 5-15 premiers centimètres du sol au moment des semis ou des repiquages.
Apports de 2 litres/m² : ails, oignons, échalotes, pommes de terre.
Apports de 4 litres/m² : haricots, carottes, endives.
Apports de 5 à 8 litres/m² : tomates, poivrons, salades, poireaux, fraisiers, courges, melons.
Les plantations : enfouir 20 litres/m² de compost dans le trou de la plantation (mélange ¼ de compost avec ¾ de terre). Le gazon : utiliser le même mélange que pour les plantations et effectuer des apports superficiels de 2 à 5 litres/m² sur les surfaces engazonnées.
Utiliser du compost tamisé et le mélanger avec de la terre (mélange ¼ de compost avec ¾ de terre).
Sols légers ou sableux : mélanger 20 litres de compost par m² tous les 5 ans.
Sols lourds : mélanger 10 litres de compost par m² tous les 3 ans.